20/10/2012
Lydéric PENNINCK: "L’âme en fleur" (Victor HUGO)
Lydéric PENNINCK
"L’âme en fleur"
(Victor HUGO)
Auteur: Victor Hugo
compositeur : Lydé
Instrument: guitare et basse
01:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marcher avec une canne, lise martin, lydéric penninck, l'âme en fleur, victor hugo, auteur prolifique, réseaux sociaux, facebook, composition française, instrumental, guitare éléctrique, buitare basse, contrebasse, guitare acoustique, lo'jo, denis oéan
19/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"
LES FRANCAIS ET LE LIVRE:
Un lecteur analphabète à propos de 'L'assommoir"
Lire c'est vivre
02/09/1975
02min29s
Dans un bar, Pierre DUMAYET interroge Dédé, couvreur zingueur, à propos de l'accident de Coupot, et d'une citation au sujet de la lecture, extraite de "L'assommoir". Le lecteur explique qu'il lit avec difficulté, et que ce livre est le premier qu'il ait lu.
18:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archives de l'ina, grand corps malade, on va tous y passer, le français et le livre, lecteur, analphabète, proposition, l'assomoir, lire c'est vivre, bar à thym, pierre dumayet, interrogatoire, dédé, couvreur zingueur, avec à propos, accident, coupot, citation, au sujet de la lecture, extraction, explication, lire avec difficulté, le premier livre qu'il a lu, frédéeic lopez, avoir l'air con
LO'JO: Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012
LO'JO
Salle NOUGARO de TOULOUSE
le 18 Octobre 2012
Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!
Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.
Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.
14:42 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lo'jo, denis péan, nadia, yamina, sale nougaro, toulouse, prendre grand plaisir, aller à la rencontre, camaraderie, chantre, créateur, aimer, évocation, entité, à géométrie variable, poète rare, dresseur de hasards, se plaîre, habiter l'envers du décor, arpenter la planète, étranger, mots de tous les jours, exhumer, musée la parole, personnalité, offrir en partage, privilège, s'établir, habitation, vaguelette, authenticité
CHARLY 9
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
9
(MOI)
– Décidément Koï-Koï, tu as le génie de la dérision!
Mais enfin, tu ne vas tout de même pas me retirer le droit de vivre mes délires personnels ne serait-ce qu'une fois dans ma vie!
Imagine que se presse d'un coup en moi l'ivresse créatrice! Que je m'éprouve soudain en proie à un personnage vulnérable et solitaire tout entier empreint d'un mélange de nonchalance et de dynamisme! Que je sois, pourquoi pas, en mesure d'assurer des compositions énigmatiques et fascinantes, avec une arrogance inouïe et un sentiment de paix qu'il n'est même pas imaginable d'atteindre! La vie comme une attirance des extrêmes si on veut. Tu aurais quoi à dire à ça?
(CHARLY)
-- Pas grand-chose, c'est vrai. Ceci dit, mais c'est juste un constat que je fais comme ça, à la volée: ça ressemble fort à une construction purement intellectuelle et abstraite surgie d'un esprit légèrement pervers ton affaire. En surchauffe à tout le moins!
(A Suivre...)
10:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, le génie de la dérision, retire le droit de vivre, délire personnel, une fois dans ma vie, iùagination, se presser, coutume, ivresse vréatrice, s'éprouver, en proie, personnage vulnérable, solitaire, empreinte, mélange, nonchalancedynamisme, en mesure d'assurer, composition, énigmatique, fascinante, arrogance, inouï, sentiment de paix, imaginable, astreinte, attirance des extrêmes, juste un constat, à la volée, construction intellectuelle, abstraction, esprit pervers, allairé, en surchauffe, légèreté
LES BODIN'S: "BOUBOUILLE LE LEZARD"
LES BODIN'S
"BOUBOUILLE LE LEZARD"
Les Bodin's se mettent à internet... Christian Bodin, fils de Maria Bodin, enfin connecté tente désespérément de communiquer sur le web.
Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins
01:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nosfell, boubouille le lézard, se mettre à internet, christian bodin, maria bodin, connction, tentation, dédespéré, découverte, univers déjanté, lézard, sans queue ni tête, singeries, aller aux cabinets, iguane, manger des mouches, emmerdé par la spa, mortel, mauvaise humeur, andouille, ratatouille, ronflement, il est crévé, desséché, oeil vitreux, se faire une raison, rigolo, l'emmener à la messe
18/10/2012
SERIE KITCHISSIME DUOS: STONE et CHARDEN "L'avventura"
STONE et CHARDEN
"L'avventura"
Système deux
04/04/1976 - 01min24s
Stone et Charden chantent "L'avventura"
Production
Générique
18:16 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, archives ina, éric charden, stone, stone et charden, l'avventura, éric bibb, systématique, automatisme, production, annonciation, parisien, antenne 2, générique, réalité, bernard lion, produit intérieur brut, guy lux, yves jamait, blues, soul music
LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'ASTRE DES ASTRES"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Un beau jour … ou peut être une nuit
Je suis tombée amoureuse
Follement amoureuse
Éperdument amoureuse d’un astre… errant
Vous permettez que je savoure ce moment
Cet heureux événement
Où l’on se prend pour Dieu
Un dieu qui vous en dit encore plus long sur votre désir
Siderare, desirare… mon latin est mal barré
Cet attachement extraordinaire
Affole tous les compteurs
Ça n’arrive qu’une fois dans une vie
Mais une fois de trop
Peut-être parce qu’on n’a pas le droit d’aimer
Comme Dieu… infiniment ou indéfiniment
Vint la nuit d’après, le jour que tout le monde a prévu
Avant… à part vous
Le moment où l’autre qui vous éclaire se perd dans l’atmosphère
C’est le plus triste des événements
Un désastre
L’objet de votre désir s’éclipse
Ou tombe mal malade ou mort… c’est l’apocalypse
Vous pleurez une fois… deux… trois
Sans jamais accomplir votre travail deuil
L’astre est mort
Mais son ombre vous fait toujours de l’ombre
Et vint le jour d’après la nuit
Où vous vous apercevez que vous l’avez vraiment perdu
Une fois pour toutes… pour toujours et à jamais
Et vous vous mettez à songer au paradis perdu
C’est le moment propice à la nostalgie
Vous ne vous souvenez plus de sa présence
Mais vous regrettez souverainement son absence
L’astre est mort…l’astre des astres
Le grand astre…
Le soleil qui ne se lèvera plus
C’est ici ou là
Que je suis devenue athée
En disant adieu à Dieu
Astre… désastre… et nostalgie
Trois ellipses pour ceux qui ont entendu parler de Dieu
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se prendre pour dieu, astre, désastre, désir de dieu, deuil et mélancolie, l'aigle noir, le fini et l'infini, le journal de personne, lejournaldepersonne, nostalgie, ontologie noire, paradis perdu, romantisme idéologique, se perdre dans l'atmosphère, l'obscur objet du désir, éditorialiste
CHARLY 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
8
(CHARLY)
--Bienheureux de t'entendre l'admettre! Mais moi tu sais, cela fait bien longtemps que je suis plus que méfiant envers les idées des hommes!
Aussi, exprime-toi largement, sans crainte et sans haine, je tenterai de ne pas me départir de mon calme, quoi que tu en dises, légendaire!
(MOI)
--Bien! Alors voilà la raison pour laquelle tu me trouves régulièrement installé devant une page, crayon à la main, à cette heure avancée de la nuit.
C'est parce que la nuit, vois-tu, c'est mon refuge, mon lieu de consolation quotidien, et aussi, celui de mon ressourcement. Mon lieu de vie en quelque sorte.
Et je voudrais la coucher sur le papier la vie, tu comprends?
Je sais bien: elle est confusion et souffrance. Elle est aussi solitude. Tout cela je le sais! Mais j'éprouve l'irrépressible besoin de communiquer par l'écriture afin d'exprimer le fracas des silences, espérer un sens à l'inexprimable ou fixer les vertiges.
Certes, il s'agit là d'une vision plutôt utopique que de croire être capable de le faire, moi qui ne possède aucun don d'exception! Mais je prétends, moi, que même la normalité est utopique, alors...
Alors je m'essaie, tout en dérivant sans discontinuer sur le fleuve du temps, à défricher de nouveaux espaces, à ouvrir des volumes non encore fréquentés. C'est viscéral, oui, et passionnant d'être ainsi une sorte de naufragé de la réalité.
(CHARLY)
-- Hou-la la, qu'est-ce que tu peux être alambiqué quand tu t'y mets! Tu dis dériver? Je confirme, et même que c'en est limite inquiétant. Tu pourrais peut-être choisir entre le cynisme et la futilité, non?
(A suivre...)
10:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, bienheureux, admission, méfiance, les idées des hommes, s'exprimer, largesse, sans crainte et sans haine, tenter de ne pas se départir de son calme, légendaire, régularité, le crayon à la main, heure avancée de la nuit, refuge, lieu de consolation, quotidien, ressourcement, lieu de vie, en quelque sorte, coucher la vie sur le papier, cmpréhension, confusion, souffrance, solitude, éprouver l'irrépressible besoin, communiquer par l'écrit, exprimer le fracas des silences, espérance, inexprimable, fixer les vertiges, vision utopique, se croire capable de le faire, normailité, dériver, sans discontinuer, sur le fleuve du temps, défricher de nouveaux espaces, ouverture, volume, infréquentable, viscéral, passionner, naufragé de la réalité
MELISSMELL: au RIO GRANDE "Je me souviens maman"
MELISSMELL:
au RIO GRANDE
MONTAUBAN le 21 Octobre 2011
"Je me souviens maman"
Moment d'une force et d'une intensité inouïes ce soir-là à Montauban. Melissmell possède cette rare poésie de l'urgence belle à rallumer des étoiles mortes.
Et voilà qu'on entend déjà notre coeur battre la mesure, celle qui nous garde l'âme vivante...
00:52 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mélissmell, rio grande, montauban, je me souviens maman, force et intensité, inooï, ce soir-là à montauban, posséder, rareté, poésie de l'urgence, belle à rallumer les étoiles mortes, le coeur bat la mesure, garder l'âme vivante, éric bibb, prisonnier, la fraternité se meurt, galim, frédérique demange
17/10/2012
SERIE KITCHISSIME DUOS: Michel BERGER et France GALL "Ca balance pas mal à Paris"
Michel BERGER et France GALL
"Ca balance pas mal à Paris"
Numéro un
22/05/1976 - 02min12s
Extrait de la comédie musicale télévisée "Emilie ou la petite sirène 76". Michel BERGER et France GALL chantent "Ca balance pas mal à Paris". Ils sont installés au piano et sont déguisés pour les besoins de ce spectacle.
Production
Générique
21:35 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, michel berger, france gall, ça balance pas mal à paris, numéro un, extraction, comédie musicale, émission télévisée, émilie, petite sirène, chanterelle, installer au piano, déguisement, pour les besoins du spectacle, production, tf1, générique, réalisateur, marion sarraut, auteur-compositeur, chanson originale, producteur, gilbert et maritie carpentier, décorateur, françois pontet, grand prix d'interprétation
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE GAY SAVOIR"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Je vais faire ce que j’aurais fait si je n’avais pas autre chose à faire : tirer au sort le sujet du billet … c’est très démocratique comme procédé : de confier au hasard nos petites lâchetés… nos grandes incapacités…
On présuppose sans le prouver, que le hasard fait bien les choses… à tort parce que je ne connais pas pire pour la distribution des sorts que le hasard… les infortunes de la fortune… ce sont les infortunés comme vous et moi qui en parlent le mieux…
Les jeux sont faits… je tire une petit bout de papier… rien ne va plus… je l’ouvre… et je découvre ce que le sort m’a réservé… à l’ordre du jour :
L’homosexualité.
Ce n’est pas ce qu’on appelle : avoir le cul bordé de nouilles. C’est la faute à pas de chance.
Suis-je pour ou contre l’homosexualité?
Si j’étais POUR, je décevrais tous ceux qui sont CONTRE. Et si j’étais CONTRE, je froisserais tous ceux qui sont POUR…
Rien que dans le choix de mes mots, on devine mon embarras. Parce que je ne contenterais pas tout le monde.
Parce qu’il y aura toujours du pour et du contre… un pouvoir et un contre pouvoir, avec ce mouvement pendulaire, qui constitue le fond secret de toute vraie démocratie. Nous sommes POUR l’accord de tous les esprits… même les plus désaccordés… égalité et réconciliation entre les deux plateaux de la balance :
Je suis POUR ceux qui sont POUR et POUR ceux qui sont CONTRE… Magique synthèse… qui n’a rien de sain comme thèse…
Je les vois d’ici, tous ceux qui sont POUR, ils vont s’élever comme un seul homme pour dire que Personne ne me demande de me prononcer là-dessus, que le sujet ne fait l’objet d’aucun débat, que la chose est entendue et sous-entendue depuis la déclaration des droits de l’homme… qui stipule que notre liberté est inaliénable et que par conséquent chacun est libre de faire ce que bon lui semble.
Et comme tous les goûts sont dans la nature, on aura droit à toutes les excentricités… non, ce n’est pas un gros mot : l’excentricité… juste une petite déviation par rapport au centre… je n’ai pas dit déviance, pour ne pas attiser les méfiances.
Vous m’en voyez désolée, de bredouiller, de barbouiller une question cruciale, même si le Christ n’y est pour rien! Peut être parce que je l’aborde là devant vous au pied levé. L’impro ne garantit pas toujours de bons scénarios… scenarii.
Ah ! ah ! ah ! je ris, pour dissimuler le fait que je suis entrain de chercher désespérément un abri : une proposition consensuelle… difficile avec ce genre de problème.
Avec le problème du genre. Ni masculin, ni féminin, puisqu’il ne nous reste plus que l’espèce humaine à préserver… non, je n’ai aucune idée derrière la tête mais c’est ma propre interrogation qui m’inquiète.
Je peux la jouer paradoxale et dire que j’étais pour ceux qui sont contre et contre ceux qui sont pour… mais je ne ferais qu’en rajouter à l’absurdité du sujet.
L’homosexualité, nature ou culture? Cette question relève un peu le niveau et interpelle mieux notre malsaine curiosité. Sans jouer sur les mots, je dirais que c’est la culture d’une autre nature à l’adresse de tous ceux qui ont du mal à admettre la nature d’une autre culture… en tout état de cause, on ne nous fera jamais avaler que la nature seule est en cause… (la procréation en apporte plus d’un démenti)
Autrement dit : notre culture y est pour quelque chose… pour beaucoup
Nous ne naissons pas femme, disait Beauvoir. Mais nous ne naissons pas homosexuels non plus… on le devient… au fur et à mesure… culture… avec ses points de sutures…
Culture qui a toujours cherché de se substituer à la nature… seconde nature qui nous refait le coup de Caïn et d’Abel. Comme quoi l’homosexualité ne fait pas seulement couler de l’encre… mais fait tourner le sang aussi.
On voudrait en faire une institution… quasiment l’objet d’un enjeu démocratique :
Doit-on oui ou non, autoriser le mariage homosexuel? Il n’y a pas eu vraiment débat, mais des ébats au sein de toute l’Europe…
On a fait comme s’il n’avait pas lieu d’être et on a tranché dans le vif du sujet :
Oui, ce fut une promesse électorale d’un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel… donc, il y aura mariage homosexuel, et les mêmes droits que pour nous autres hétérosexuels… y compris le droit à l’adoption… parce qu’on s’est soudain souvenu de cette nature qu’on aime et dont on désire avoir des enfants.
Ça y est, le tour est joué… vive le progrès des usages et des mentalités… pour ne retenir que le plus sensible des arguments, en faveur de cette sublime émancipation j’ai gardé dans l’esprit: la liberté d’aimer.
Ça résout tout ! Et ça absout de tout y compris du péché sériel: la liberté d’aimer… c’est à dire l’amour. Dieu! J’ai failli ne pas y songer.
Je ne savais pas… j’ignorais en toute bonne foi que l’amour était un argument. Mais j’obtempère et j’adhère.
Je me dis juste en mon for intérieur qu’on devrait aussi autoriser la polygamie… question de cohérence: un homme qui aime plusieurs femmes… un Don Juan qui se marie… plusieurs femmes qui aiment le même homme… ça existe… donc ça devrait être autorisé et célébré.
Je ne parle que d’amour… celui de Saint Augustin : aime et fais ce qui te plaît.
Encore faut-il qu’on cesse d’être injustes avec nos deux poids, deux mesures et qu’on accorde à vous autres ce que l’on s’accorde à nous autres : un minimum d’amour. Question de convergence. Liberté d’aimer pour tous les amants de la liberté!
15:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, adoption, culture, homosexualité, l'amour, la liberté d'aimer, lejournaldepersonne, les droits de l'homme, les nouvelles institutions, les sujets démocratiques, love story, mariage gay, nature, galim, frédérique demange
CHARLY 7
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
7
(CHARLY)
--Tu sais, moi, ce que je t'en dis! Mais fait attention tout de même car, à force de s'appliquer à n'employer que les plus intègres et pertinent, il arrive parfois qu'ils en deviennent redoutables. On ne se méfie jamais assez des mots, de leur pouvoir silencieux... Tu ferais mieux de m'expliquer, si toutefois cela t'est possible, le besoin que tu éprouves d'assouvir sans cesse une passion qui, au premier abord, paraît plutôt frigide, et qui de plus ne te paye pas vraiment en retour!
(MOI)
--Ça y est, tu vois tu remets déjà ça! Tu ne peux donc pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi! Tu pourrais au moins faire un effort pour comprendre, non? Moi qui croyait que ton intelligence s'était raffinée à mon contact, je m'aperçois avec effarement que tu persistes, non sans lourdeur, à faire cohabiter avec la naïveté confondante qui caractérise ton esprit cette autre étonnante tare que je nommerais, si je ne craignais de te vexer une fois de plus: superficialité!
Mais, comme il est vrai que sur ce coup précis, on peut estimer que je te dois quelques explications, et bien ma foi, reste-là je vais t'en donner. Mais je t'en prie, cesse de t'agacer ainsi. D’abord parce que tu vas inutilement décoiffer ta si belle iroquoise et ensuite, tu seras ainsi plus à même d'apprécier ce qu'est la formidable sensation d'un soulagement éprouvé.
(CHARLY)
--OK d'accord, c'est bien parce que c'est toi! Je fais provisoirement abstraction de tes éternelles provocations verbales, et je te suis tout ouïe!
Vas-y, évoque. Je resterai quant à moi aussi placide et immobile que faire se peut.--
(MOI)
--Certainement pas, il n'en est pas question Charly! Je serais terriblement frustré et malheureux si tu me laissais me débattre seul avec mon stock d'images et de croyances. Tu sais bien que j'ai un réel besoin de ton écoute attentive!
(A suivre....)
10:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, faire attention, s'appliquer à n'employer, intégrité, pertinence, devenir redoutable, se méfier, rester silencieux, s'expliquer, possibilité, éprouver, assouvir, une passion, au premier abord, paraître frigide, payer en retour, remettre ça, empêcher, plus fort que soi, faire l'efford, compréhension, intelligence, raffinement, contacter, s'apercevoir avec effarement, persistance, lourdeur, naïveté confondante, caractéristique, spirituel, étonnement, tare, nommer, craindre, vexer, superficialité, coup précis, estimer, explication, agacement, décoiffer, iroquois, appréciation, sensation, soulagement